« Gandhâra vu de Chine » : trois documentaires au musée Guimet en mars
Cest dans le cadre du programme « Gandhâra vu de Chine » que sont programmés ce mois-ci, dans lauditorium du musée Guimet, une série de trois documentaires rares sur lOuest chinois (en alternance avec une rétrospective de luvre de Jia Zhangke, moins rare, elle) : ils ont été réalisés par Serge Tignères dans des sites archéologiques empreints de mystères du désert du Taklamakan et du désert de Gobi.
Mercredi 10 mars à 12h15 :
« Loulan : les princesses endormies » (2006, 52)
Lancienne ville de Loulan (楼兰古城), dans le désert du Taklamakan, fut longtemps un mythe colporté par les caravaniers, jusquà ce que, au début du XXème siècle, lexplorateur suédois Sven Hedin découvre par hasard les ruines de lancienne ville recouverte par le sable, et quelque trois cents sépultures qui restent encore à explorer et étudier
Vendredi 19 mars à 12h15 :
« Les mystères de Bezeklik » (2006, 52)
Bezeklik, également dans le désert du Taklamakan, abrite ce quon appelle « les grottes aux mille bouddhas » (柏孜克里千佛洞), situées entre les villes de Turpan et Shanshan (ou Loulan), près des ruines de Gaochang.
Mercredi 31 mars à 12h15 :
« Khara Khoto : Citadelle des Sables » (2006, 52)
Aux portes du désert de Gobi, en Mongolie intérieure, lempire Tangut avait bâti un réseau de villes fortifiées pour faire face aux invasions, dont la cité, prospère parce que disposant deau en abondance, de Khara Khoto (ce qui signifie « ville noire » en mongol, doù le nom de黑城 Hēichéng en chinois). Après avoir ensuite prospéré sous le règne des empereurs chinois puis des chefs mongols, la cité disparut soudain. Selon la légende, de violentes tempêtes de sable auraient comblé puits et réservoirs en quelques mois Létude des raisons de la disparition de la ville fait partie des efforts pour tenter de comprendre les changements climatiques locaux.
Serge Tignères est docteur en histoire, spécialiste de la mémoire, auteur et réalisateur, depuis dix ans, d'une vingtaine de films documentaires. Il a fondé en 2000 la société « Rendez-vous sur les docs » pour promouvoir la production et la diffusion de documentaires.